parcours ce chemin si connu...

Shura en avait assez d'etre chez elle a ne rien faire..elle ne voulait pas sortir ne sachant pas ou aller et de plus il commençait a faire sombre et elle détestait cela. Elle décida donc de faire tranquilllement le tour de la grande résidence des Kizame en empruntant le chemin qu'elle espérait désert a cette heure ci. Elle regarda les fleurs sur les cotés et s'assit a meme le sol
que la nature est pure...sans tache sans défaut, elle ne commande pas n'est pas dirigée...la nature est magnifique...
Shura se parlait souvent ainsi a elle meme observant la nature seule...elle regardait et a chaque fois était émerveillée. Elle se perdit bientot dans ses pensées...

"Le fort tue le faible...", déclara Kyoshiro d'une voix douce.

Un sourire triste sur le visage, il s'approcha de shura.

"N'est-ce pas la règle fondamentale de cette nature que tu trouves si belle ? Et les araignées, les cafards, les larves... Trouves-tu tout cela magnifique ? Peut-être voulais tu seulement parler des plantes... Mais même les plantes peuvent se montrer cruelles. Il y a les plantes qui prennent toute la place et tuent toutes celles qui se trouve autour d'elles... Il y a les plantes qui libèrent des éléments nocifs dans l'air... Il y a les plantes empoisonnées, les plantes carnivores...".

Il s'asseya non loin d'elle et passa doucement une main dans ses cheveux.

"Bien sûr, la nature, c'est aussi de belles roses, et de jolies jeunes filles.".

Il jeta un regard sur le jardin qui les entourait.

"Il ne faut pas fermer les yeux devant les choses qui te déplaisent et ne regarder que ce qui te convient... Apprends à accepter la réalité...".

Il lui sourit.

"Tu n'en trouveras la nature que plus belle.".

Shura sursauta a la voix qui venait de prononcer le premiers mots..ele n'eut pas besoin de se retourner pour savoir de qui il s'agissait. Elle écouta sans rien dire les paroles du chef de la fammille Kizame puis eut un sourire mélancolique
je ne savais pas encore que vous aviez l'ame d'un poete...certes ce que vous dites est juste masi j'aime la nature dans sa totalité telle qu'elle est
elle se tourna vers lui le visage de nouveau dur et fermé
vous devriez faire attention vous allez prendre froid..
déclara t'elle doucement mais impassible

"Je n'ai pas l'impression que cela t'inquiète vraiment...", dit-il tristement.

Il toussa.

"Cela ne changerait pas grand chose de toutes façons. Mon heure s'approche, mais ce n'est pas encore pour aujourd'hui.".

Il toussa une nouvelle fois, puis reprit :

"Tu as dit que la nature ne commandait pas, et n'étais pas dirigée.".

Il laissa son regard errer sur le paysage.

"Quand tu regardes ces fleurs, tu vois la pureté... J'y vois l'hypocrisie. Tu les vois sans taches, sans défauts... Mais c'est parce qu'elles les cachent. Chaque fleur a son histoire, chaque fleur a ses défauts, et chaque fleur consacre tous ses efforts à paraître, plutôt qu'à essayer de se corriger.".

Il regarda à nouveau Shura.

"Tu me déteste ? Tu as l'impression que je t'étouffes ?".

Il soupira.

"Pourtant, je ne cache rien, et je m'efforce d'être meilleur, chaque jour. Tu ne sais pas à quel point j'essaye... Je sais que beaucoup d'entres vous ne partagent pas mes projets... Mais vous devez vous rendre compte de la puissance des Asuname, et du mal qu'ils peuvent faire autour d'eux tant qu'ils auront ce dirigeant. Le mal qu'ils peuvent se faire à eux-même, également. Je sais que tu souffres de la vie que tu mènes ici... Mais crois-moi, la leur est bien pire. Il souffre pour son plaisir, pour ses caprices... Vous souffrez, car nous avons un devoir à accomplir. Notre devoir est de les aider... Et lorsque cela sera fait, tout pourra rentrer dans l'ordre. Mais je ne te demande pas de le comprendre tout de suite. Ce que je te demande, maintenant, c'est...".

Il resta un moment silencieux.

"Est-ce à cause de cette histoire avec ta mère, il y a deux ans, que tu m'en veux tellement ?".

Shura apres sa premiere phrase l'interrompit

si je ne m'en inquétait pas je ne vous le demanderais pas

elle écouta ensuite tout ce qu'il avait a dire...sur les asunames notemment elle voulait bien croire qu'ils menaient une vie pénible de part leur dirigeant... pendant le temps de silence que Kyoshira garda, elle parla doucement, calmement

je ne vous déteste pas ...je déteste ce que vous faites parfois subir aux autres...nous ne sommes pas VOS instruments nous les maudits! tout ce que l'on recherche c'est a vivre normalement...non je ne vous déteste pas mais je vous désapprouve parfois

elle avait dit cela le regardant mais vite elle baissa les yeux n'ayant jamais pu soutenir ce regard. Ensuite il prononça une phrase qui la fit se tendre et elle se lva s'éloigna quelque peu et dos au chef de famille elle parla

oui pour cette histoire je vous en veux...ou plutot je ne comprend pas vos réactions...j'ai fait ce que je croyais juste et je pense que c'était bien pour elle. je ne vous comprend pas...

elle plongea son regard dans les yeux du chef...

"Je ne comprends pas vraiment ce que tu me reproches par rapport aux maudits... Vous avez infiniment plus de liberté que je n'en avais lorsque je vivais chez les Asuname. De plus, tous les travaux que je vous demande servent le clan... Nous ne sommes pas riches comme les Asuname... Notre nourriture nous ne pouvons la gagner qu'à la sueur de notre front. Quand à ces règles que j'ai édicté, elles sont d'une part nécessaires, car déjà plusieurs fois dans le passé des drames se sont produits, d'autres part elles ne servent qu'à protéger notre clan... Et enfin, tu dois admettres que je me suis montré laxiste quand à leur application, car sinon bien des choses ne se seraient pas produites... Notamment ta naissance.".

Il soupira.

"Je ne voulais pas t'en parler avant plusieurs années... Mais au train où vont les choses, j'ai l'impression que si j'attends encore, je n'en aurais plus l'occasion.".

Il prit une profonde inspiration.

"Sais-tu pourquoi un homme et une femme, lorsqu'ils s'aiment sincèrement, désirent tant avoir un enfant ?".

shura s'était quelque peu rapprochée et écoutait avec attention les paroles de son chef de famille

*ce qu'il dit est juste il trouve toujorus les mots qu'il faut...mais je trouve que ces mots sonnent faux...je doute de tout...*

A la mention de sa naissance elle se raidit

mes parents avaient tres bien le droit de désirer un enfant! et puis pourquoi les maudits ne pourraient ils vivre une histoire d'amour avec une non maudit qui serait au courant je ne vois aucun probleme...

apre cela il lui posa une question...elle se détendit et le considéra avec étonnement

parce qu'il veulent une décsendance une part d'eux meme dans les générations futures...voila ce que je pense

"On évite de laisser les maudits avoir des relations avec des non-maudits, tout simplement parce que cela est dangereux... Imagine deux personnes qui s'aiment passionnément, un maudit et un non-maudit... Mais quelque chose se casse entres eux, le maudit n'aime plus son compagnon... Et l'amour est prompt à se transformer en haine. Peux-tu te réprésenter le mal que le non-maudit pourrais faire, si il décidait pour se venger de révéler notre existence au monde ?".

Un sourire peiné se dessina sur son visage, et il baissa les épaules en un mouvement d'intense fatigue.

"Même moi, je ne pourrais alors vous protéger...".

Il souria quand Shura répondit à sa question.

"Une part d'eux-même, oui, exactement. Un enfant est comme la réprésentation de leur amour, une union entres eux, et l'image de la personne qu'ils aiment.".

Avec une intense tristesse, il la regarda dans les yeux.

"Alors... pourquoi... ta mère as-t-elle voulu partir ? Si toi tu restais ? Pourquoi n'as t-elle pas trouvé en toi l'image de la personne qu'elle aimait ? Pourquoi... t'as t-elle... abandonnée ?".

Il soupira.

"Et ne me dit pas que tu ne pouvais pas partir avec elle. Elle avait aussi peu le droit de partir que toi, davantage même. Qu'elle partait seule, ou avec toi, cela ne changeait rien...".

Il hésita un instant, puis déclara :

"Voilà la vérité. Ta mère a toujours pensé que sa présence aiderait son mari, que le simple fait d'être ensemble les ferait avancer, le guérirait même... Elle croyait tant en leur amour... Alors quand elle t'as vu, toi, maudite à ton tour... Que leur amour ne changeait rien à cette malédiction... Qu'elle ne pouvait rien pour lui... La vérité, c'est qu'elle n'a jamais supporté l'idée que tu sois maudite. Après ta naissance, j'ai passé de longues heures avec ta mère, pour la convaincre que les maudits n'avaient rien de mauvais, que ce n'était pas une malédiction en fait, que tu étais destinée à faire de grandes choses... Mais rien n'y a fait. Elle nous haïssait. Ton père était désemparé, il ne savait pas comment réagir... Moi, j'ai fais la seule chose qui était en mon pouvoir : j'ai interdit à ta mère de quitter notre domaine.".

Il marqua une brève pause.

"Les choses se sont tassées... L'amour de ta mère pour ton père lui a permit de te supporter, même si à chaque fois qu'elle te voyait elle pensait à toutes ses illusions déçues... Et un jour, ton père est mort.".

Il sembla avoir du mal à reprendre.

"Tout s'est dégradé brutalement. Elle voulait quitter le domaine, puisque plus rien ne la retenait ici, et je l'ai fait surveiller en secret pour éviter qu'elle s'échappe. Puis tu as voulu l'aider... Tu ne peux imaginer la peine que j'ai ressentit, en pensant à toi qui ne comprenais rien à ce qui se passait... Pour toi, j'ai décidé de te laisser faire. J'ai ordonné à mes serviteurs de relâcher leur surveillance, et tu as pu l'aider à s'enfuir. Bien sûr, pour garder mon autorité intact, j'ai dû te frapper, pour montrer aux autres ce qui se passait lorsqu'on me désobéissait.".

Il regarda une nouvelle fois Shura.

"Essaye de te rappeler... T'as t-elle au moins une fois demander de venir ? Ou t'as t-elle seulement supplier de la laisser partir ? As-t-elle au moins éprouvé un remord en te quittant ?".

Puis doucement, en un murmure :

"Moi, j'ai toujours été là pour toi, Shura. Même si tu ne me voyais pas... Et je serais toujours là, quoi que tu fasses. Alors si tu veux nous quitter... Vas-y, je t'y autorise. Tu peux habiter ailleurs que dans notre domaine si tu le souhaites.".

les poings de la jeune fille se crisperent de plus en plus au fur et a mesure des paroles du chef des kizame enfinj a la fin elle explosa incapable de retenir sa colere plus lontemps face au chef se yeux brillient d'une colere noire

c'est faux!!! tout ce que vous dites est faux! ma mere m'aimait telle que j'étais meme maudite mais elle était malheureuse loin de sa famille je sentais bien qu'elle voulait partir pourquoi déformez vous ainsi la vérité? elle m'aimait et je l'ai aidé pour cela elle m'a donné son médaillon en gage d'amour je l'ai toujours sur moi!!!! elle ne m'a pas abandonné...non...elle n'était pas ainsi pas ma mere!

elle se força a se clamer s'éloigna quelque peu ramassa une fleur puis revint... son attrait pour la nature avait toujorus eu pour don de la calmerelle repirait avec difficulté...sa voix se fit plus calme lorsqu'elle parla

cela vous enerve tant que cela lorsque l'on vous désobéit?? c'est pour cela que vous frapper?? mais nous ne sommes pas a vous!! nous ne sommes pas vos enfants!! vous savez tres bien que je déteste lorque vous faites du mal aux autres

elle hésita un instant avant de continuer

non je ne partirais pas du domaine c'est chez moi et puis je m'inquéterasi pour les maudits et meme pour vous...votre santé est si fragile...

la sincérité se lisait sur son visage

mais ne me faites pas croire que ma mere m'a abandonnée...ce n'est pas vai je ne pourrais jamais le croire

"D'accord, alors...".

Il soupira.

"L'as-tu revue depuis qu'elle est partie ? T'as t-elle appelée ? T'as t-elle écrit des lettres ? Parce que si elle ou toi prétendez que vous ne pouvez vous voir à cause de moi, c'est un mensonge... Je sais où elle habite. Je sais avec qui elle habite. Et si je le voulais vraiment, je la ramènerais ici de force.".

Il la regarda, l'air peiné.

"Je suis désolé de te forcer à subir cela, Shura. Mais comme je te l'ai dit plus tôt, il faut accepter de voir les choses dans leur intégralité. Tu n'es pas quelqu'un d'ordinaire... Notre famille, et surtout nous, les maudits, avons un destin à accomplir. J'espère qu'un jour tu finiras par le comprendre...".

Avec une profonde inspiration, il répéta :

"Alors, Shura... L'as-tu revue depuis qu'elle est partie ?".

Elle n'osait pas le regarda...non elle n'avait jamais revue sa mere ..la premiere année pour son anniversaire elle avait reçue une lettre mais apres plus rien...Shura considérrait que c'était mieux ainsi elle voulait garder une bonne image de sa mere.. enfin elle se mit a parler lentement

non vous savez tres bien que jamais je ne l'ai revu depuis son départ...je n'ai qu'une seule lettre d'elle mais c'est mieux aisni pour nous deux...elle n'avait pas sa place ici...comme je n'ai pas la mienne dehors.

elle réfléchit quelues instants

alors pour vous les maudits ont un destin a accomplir...je ne sais pas si un jour je m'en rendrais compte c'est vrai...moi tout ce que je vois c'est le mal...que oous faites aux autres...le mal que la malédiction leur fait..c'est cela qui m'énercve au plus haut point

"Le mal que je fais aux maudits..., soupira Kyoshiro en secouant la tête. Laissons cela de côté pour le moment, puisqu'aucun de nous deux ne changera son point de vue sur le sujet.".

Il regarda une nouvelle fois Shura dans les yeux.

"Maintenant, essaye de t'imaginer à la place de ta mère... Repense à tout ces évènements... Est-ce que tu aurais fait les mêmes choix qu'elle ? Si tu aimais vraiment ta fille, l'aurais-tu abandonner pour ton bonheur personnel ?".

Shura détestait lorsque kyoshiro posait ce genre de question et mit un temps avant de répondre en soupirant
jamais je n'aurais laissé ma fille je ne serais pas partie bien sur...je n'aurait jamais eu l'esprit tranquille la sachant loin de moi...
elle s'approcha et se rassit
mais je pense que cela dépend des personnes ma mere était fragile...
elle baissa ensuite le regardne pouvant le regarder dans les yeux si lontemps...elle se sentait faible face a lui lorsqu'il parlait si gentiment

"Je suis fragile également, aussi bien physiquement que psychiquement...".

Il soupira.

"J'ai peur de l'avenir... J'ai peur de ce qui pourrais nous arriver. J'ai peur de ne pas être à la hauteur. J'ai peur de ne plus être là lorsqu'il le faudra vraiment.".

Puis il regarda Shura :

"Mais ce n'est pas une question de force ou de faiblesse, lorsqu'il s'agit d'amour. On ne se demande pas si l'on en est capable ou pas... On le fait, c'est tout.".

Il toussa violemment, et du sang apparu dans ses mains. Gêné, il détourna la tête et s'essuya en se levant.

"Il vaut mieux que je rentre...".

shura le regarda apres ses preimieres paroles et hocha la tete

oui je sais vous etes plus fragile que nous tous...ne vous inquétez pas de l'avenir on ne vous comprend pas toujours mais je pense sincerement que vous etes a la hauteur sinon vous ne seriez pas chef a l'heure qu'il est...

la fragilitié de ce jeune homme la faisait fondre XD dans ces moments la elle ne pouvait rien dire contre lui lorsqu'il toussa elle approuva qu'il devait rentrer

voulez vous que je vous accompagne? demanda t'elle soucieuse

"Non..., dit doucement Kyoshiro. C'est gentil de demander, mais... Je préfère rester seul dans ces moments là. ".

Il s'éloigna lentement en direction de sa demeure, toussant plusieurs fois en route.

Shura accepta sa décision mais le suivit discretement au cas ou il lui prendrait un malaise ou quoi que ce soit d'autre...

=> résidence du chef - Kyoshiro

[sujet terminé]

» chemin des Asuname